mardi 29 janvier 2013

Ma revanche sera terrible

Concubine a souvent « une chanson dans la tête » qu'elle tente de partager afin de l'exorciser. La plupart du temps, la conversation va comme suit :
Concubine : « J'ai une chanson dans' tête. Veux-tu savoir c'est quoi? »
Moi : « Non merci! »
Concubine : « Vraiment, t'es sûre? »
Moi : « Certaine certaine. »
Mais ce matin, avant de partir au travail, Concubine a décidé de m'entraîner dans son cauchemar sans me laisser le choix.
Concubine : « J'ai une chanson dans' tête... »
Moi : « ... »
Concubine : « C'est Highway to hell. »
Moi : « CIBOLE! »
(Je dois préciser que pour moi, AC/DC est le summum de la torture auditive, ex-aequo avec Rush, le son de mon réveil-matin et le crissement des ongles sur un tableau.)
Concubine : « Bonne journée! »

Heille, merci!

Je me suis donc mise en quête d'une nouvelle chanson pour me débarrasser d'Highway to hell. Après un moment et sans raison apparente (the brain works in mysterious ways), je me suis mise à fredonner cette chanson. Écoute ça Concubine, tu vas tripper ben raide! Promis, juré, pis un p'tit peu craché.

mercredi 23 janvier 2013

Ce n'est pas la Sibérie (ni Oymyakon)

En commençant ta lecture, tu te diras sûrement : « Oooooonnnn, un post sur la vague de froid. Comme c'est original ». Sorry! Mais puisque je marche pour aller travailler, je trouve que c'est un sujet digne d'intérêt (c'est-à-dire qui m'intéresse moi).

Quand je suis sortie de chez nous ce matin, j'ai regretté le temps où ma mère me faisait mettre une salopette, une tuque et un capuchon, puis qu'elle m'enroulait un foulard (ou une crémone, pour reprendre l'expression de ma grand-mère) tout autour de la tête de sorte à ce que j'aie l'air du petit Randy dans A Christmas Story.

Habillé comme ça, pas question de te pencher pour ramasser un 25 cenne.

Je suis donc partie en pensant que j'allais geler raide et en songeant que j'aurais peut-être dû mettre Monsieur Minoune autour de mon cou comme une crémone (ou sur ma tête comme un chatpeau, pour faire un mauvais jeu de mots auquel même Guy Mongrain n'aurait probablement jamais pensé.) Quand arrivée au coin de ma rue, j'ai senti que mes poils de nez devenaient crunchy à cause du froid, je me suis dit que je pourrais peut-être me payer le gros luxe de prendre l'autobus. Ce que j'ai fait.

Mais saviez-vous qu'il y a quelque part un groupe d'irréductibles Russes qui nous trouveraient pas mal feufis s'ils nous entendaient nous plaindre de notre -30 et des poussières? Concubine m'a envoyé un court (mais oh combien fascinant!) article sur le village d'Oymyakon en Russie, le village le plus frette au monde. La température moyenne en hiver est de -50 C et peut atteindre -71.2 C. Et ai-je mentionné que les toilettes sont souvent dehors? (J'imagine Homme que tu te demandes déjà si ton pipi gèlerait instantanément en sortant de ta zoune. Pour le savoir, tu devras te rendre au fin fond de la Russie mon ami!) Bref, s'ils étaient à Montréal, les habitants d'Oymyakon seraient probablement en gougounes en train de boire une sangria sur une terrasse.

Alors les amigos, qui m'accompagne à la piscine à vagues ce soir?

lundi 21 janvier 2013

Moi aussi, je fais du yoga

Comme je le mentionnais dans mon dernier post, je me suis inscrite à un cours de yoga. Un cours « accessible » (dans le sens que je n'ai pas l'impression d'être une patate pilée qui aurait atterri par hasard au milieu d'un groupe de contorsionnistes) et assez relax (en 1 h 30, j'ai à peine sué du d'sous d'bras). Je dois admettre que j'avais quand même quelques appréhensions, suite à une expérience passée traumatisante. J'ai donc demandé à ma prof si j'allais devoir me tenir sur la tête, question légitime de la part d'une fille qui n'a jamais été capable de faire une culbute par en-avant de peur de mourir le cou cassé. Prof : « Non, on fait pas ça ici. » OUF! Merci bébé Jésus. Je ne vais pas mourir icitte à soir, c'est déjà ça. Reste que j'étais quand même un peu (pas mal) stressée à l'idée de ne pas être capable de suivre, et donc de m'humilier publiquement. Car je partais dans l'idée que j'étais à peu près aussi flexible qu'une barre de fer. Heureusement, mon amie Petite perruche était là pour me rassurer. Allongée à côté de moi, elle a chuchoté :
Petite perruche : « Détends-toi, respire... »
Moi : « J'ai mis un g-string pour pas qu'on voit la démarcation de mes bobettes dans mes pantalons de yoga. J'espère que ce sera pas trop inconfortable. »
Petite perruche : « Ah toi... »
Moi : « Est-ce que tu gardes tes bas? Il me semble qu'il faut être nu pieds quand on fait du yoga. »
J'abrège la retranscription de notre conversation, mais je dois avouer que mes préoccupations étaient nombreuses, tant sur le plan physique, émotionnel que vestimentaire.

Mais finalement, j'ai fait ce soir-là plusieurs découvertes :
1) Je suis incapable de trouver mon sacrum sans assistance
2) Je suis capable de me retenir d'hurler et de faire un genre de danse amérindienne quand j'ai une crampe dans le pied
3) Je suis flexible. En tous cas, plus que je le pensais.
Une position exigeait que, couché sur le dos, on lève une jambe en la maintenant en l'air assez longtemps, puis qu'on la ramène doucement de l'autre côté en « ouvrant » les hanches, et qu'on la baisse jusqu'à une hauteur confortable ou jusqu'au sol si on s'en sentait capable. À mon grand étonnement, j'ai pu poser mon pied droit par terre sans difficulté. Idem avec le pied gauche, sauf que cette fois, en baissant ma jambe, j'envahissais l'espace de Petite perruche qui se trouvait tout près de moi. Je lui ai presque kické un sein avec mon pied, ce qui aurait pu être une expérience vraiment étrange si cela s'était produit dans un autre contexte.

Après 1 h 30 de douce torture, nous avons eu droit à quelques minutes de relaxation pendant lesquelles j'ai songé à la souffrance qui m'attendait le lendemain. Et finalement (oh surprise!), le lendemain n'a pas été si pénible after all. Je me suis bien sûr dépêchée de m'en vanter à qui voulait bien l'entendre. Parce que je me suis inscrite au yoga non seulement pour être en meilleure forme et plus détendue, mais aussi parce que ça fait de la belle petite conversation devant la machine à café au bureau. Bref, j'ai hâte à mon prochain cours, maintenant que je sais qu'on ne me demandera pas de me passer une jambe en arrière de la tête.

That's all folks!


samedi 12 janvier 2013

La zombie du web

Allô blogue!

J'écris « allô blogue » parce qu'après environ 3 mois d'absence (l'équivalent de 12 ans dans la vraie vie), « mes » lecteurs ont bien évidemment déserté. Il ne reste que les internautes égarés, c'est-à-dire ceux qui en tapant « Claude Poirier », « combat de hamsters* » ou « beaux orteils de femme* » dans Google (ou gou-gueule, prononcé à la française de France) ont atterri ici malgré eux. D'ailleurs, je veux que tu saches, fétichiste des orteils, que tu seras toujours le ou la bienvenu(e). 

Je n'ai pas écrit grand chose ces derniers mois, à part des listes d'épicerie, des chèques (oui oui, des chèques ; je vis encore en 1978) et le blogue de mon chat (plogue), ze most fabulooouuusss cat in ze world. Ah, et j'ai écrit à la job aussi parce que tsé, je suis payée pour.

Trust me, I'm a copywriter.

Je n'ai pris aucune résolution pour 2013, parce que j'ai déjà du mal à me discipliner pour des choses aussi simples que m'épiler les jambes ou faire le ménage de mon tiroir de bureau (je réalise que tu m'imagines maintenant poilue et bordélique, ce qui n'est pas le cas). Malgré mon manque de volonté, je m'étais quand même plus ou moins promis de faire renaître mon blogue de ses cendres virtuelles (wow, poésie!) Je me promets donc maintenant de passer moins de temps à regarder des vidéos de chats qui sautent en parachute et plus de temps à écrire des niaiseries ici (icitte). J'ai aussi décidé de m'inscrire à un cours de yoga avec mon amie Petite perruche et je prédis déjà que le yoga sera une source intarissable d'anecdotes. Comme la fois où j'ai pris un cours de yoga ashtanga super dur à suivre et que le gars devant moi a lâché un prrrrrrrooouuuutttt pendant que ma tête était environ à la hauteur de son derrière. Quand tu suis un cours de yoga pour la première fois de ta vie et que tu te fais péter dans' face tout en suant du sang par les yeux, ça te laisse pas une immense impression de zénitude. Mais je crois que ce sera différent cette fois-ci.

Je t'en reparle après mon premier cours lecteur. Stay tuned!

*Vu pour vrai de vrai dans les statistiques de ce blogue.