Concubine : « J'ai des élèves qui se décrottent le nez. »
Moi : « Ah ouin? »
Concubine : « C'est dégoûtant... Ça m'écoeure, tu peux pas savoir. Je sais plus où regarder. »
Tu me diras sans doute lecteur que vers l'âge de 6 ans tu as déjà, toi aussi, plongé un petit doigt dans ton nez pour ensuite coller tes trouvailles sous ton pupitre, entre les chiques de gomme Bazooka. Mais le hic, c'est que Concubine n'est pas prof au primaire. Elle enseigne au cégep.
Moi : « Ils doivent le faire machinalement. Je suis sûre qu'ils s'en rendent même pas compte... »
Toujours selon Concubine, le décrottage de ses étudiants tient plus de la fouille archéologique que du simple « ça me pique dans l'nez ». Dégoûtant, en effet. Ça doit faire un bel écran d'iPhone ça!
Manifestement, cette habitude est plus répandue que je le croyais. En tant que non-conductrice (et donc éternelle passagère), j'ai souvent le loisir d'observer, lorsque le feu passe au rouge, les conducteurs se trouvant dans la voie de droite. Combien de fois ai-je vu quelqu'un (un homme, le plus souvent) en train de récurer ses cavités nasales avec son index, l'air concentré, le regard fixe, comme s'il était en train d'essayer de calculer mentalement son retour d'impôt.
« 147,33 $ au provincial, 62,51 $ au fédéral. »
Je souhaite toujours secrètement que l'index dudit conducteur reste pris dans son nez afin que je puisse filmer la scène avec mon téléphone. Ça me permettrait ensuite de faire l'intéressante dans les cocktails dînatoires et autres sorties mondaines. Malheureusement (pour moi), c'est un incident qui se produit rarement. Mais bon... je reste aux aguets.
Watch out.
le top, est de voir la réaction de la personne en arrière qui se rend compte que 2 yeux la regarde.... dans le rétroviseur....
RépondreSupprimerLes balcons situés sur des grandes artères de la ville sont des bons spots de chasse!
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