dimanche 15 janvier 2012

Les raisins de la colère

Après « piquer c'est voler », ça m'a tout l'air que goûter, c'est voler aussi. En faisant mes courses cet après-midi, alors que je me baladais dans la section des fruits, j'ai remarqué que les raisins rouges étaient en spiiiiicial. Seulement 1 $ la lb. Wouhou! Mais bon, on dirait que je suis toujours un peu méfiante quand des fruits sont soudainement vendus au tiers ou au quart de leur prix. Dans ma tête, j'entends une petite voix qui dit : « Pourri-pourri-pourri! » (Je suis consciente lecteur de passer pour une schizophrène à tes yeux). Afin de m'assurer que lesdits raisins n'étaient pas en train de tourner en vin, j'en ai pris un, pour goûter. Et c'est là que j'ai vu Madame-la-Police-des Fruits me fusiller du regard. Dans le sens que si elle avait eu des fusils dans les yeux, je serais soit morte sur-le-champ. La madame en question n'était pas une employée ; juste une autre cliente qui remplissait son petit panier. J'ai d'abord cru que son expression signifiait « beurk, beau cocktail de pesticides que tu viens de mettre dans ta bouche » mais j'ai vite réalisé que si elle me donnait le mauvais oeil, c'était parce que j'avais osé manger UN raisin. Ou plutôt « voler » UN raisin. J'ai donc pris un sac complet de raisins et je l'ai mis dans mon panier, pour lui calmer le gros nerf. J'ai ensuite continué mes achats comme si de rien n'était, même si j'avais l'impression de l'entendre respirer dans mon cou. (Je suis consciente lecteur de passer pour une paranoïaque à tes yeux). Juste avant les caisses, il y avait une dégustation de pain et de fromage, mais je ne m'y suis pas arrêtée, par crainte que la madame des raisins décide de venir me donner la volée que je méritais (selon elle).

Fin.

***

Pour rester dans le domaine du raisin...

Ma collation préférée quand j'étais petite (avec le Nutella à même le pot)

Un jour, alors que je mangeais ma boîte de Sun-Maid (pas la boîte en carton mais bien les raisins, on s'entend), mon père m'a fait une révélation surprenante.
Papa pastèque : « Ta mère, c'est pas ta vraie mère. Ta vraie maman, c'est la madame avec la capine sur la boîte de raisins secs. »
(Bon, il n'a pas vraiment dit « avec la capine », j'ai romancé).
Moi : « WHAT THE F***??! »
(Bon, je n'ai pas vraiment dit ça non plus, car je devais avoir 5 ou 6 ans maximum).
Bien sûr, ma mère n'est pas la femme sur la boîte de Sun-Maid. Mais avouez qu'avoir un père qui vous raconte des histoires pareilles, ça forge l'imagination.

***

Et finalement, dans un tout autre ordre d'idée...

C'est les Golden Globes ce soir. Si Meryl Streep gagne, je fais une danse dans mon salon, je demande à Concubine de filmer et je mets ça sur Youtube.


Petite pastèque = your devoted groupie forever

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